Le critère des 4 questions
Le critère des quatre questions
Pour les Rotariens, l’éthique est une valeur essentielle.
En 1932, Herbert J. Taylor, Président du Rotary International 1954-1955, a résumé en une formule simple et concise un code de bonne conduite une véritable éthique que l'on peut considérer comme universelle puisqu’elle s’applique à tous les rapports humains.
Le « Critère des quatre questions » est la déontologie adoptée par le Rotary en 1943.
Grâce à ce critère édicté depuis en règle morale, chaque Rotarien est porteur d’une formule lui permettant de mettre en œuvre à chaque instant ses idéaux, dans toutes nos pensées, nos paroles et nos actes :
1. Est-ce conforme à la VÉRITÉ ? La quête de la Véracité est une valeur universelle. Cette question met en garde contre la soumission à l’opinion générale ou le "prêt à penser". Cette quête est la marque de la liberté de penser des rotariens. Cette question prémunit contre l’a priori, les exagérations ou la fascination du virtuel.
2. Est-ce LOYAL de part et d’autre ? Est-ce conforme à l’esprit de la Loi ? Être loyal, c’est respecter la parole donnée et être fidèle à ses engagements formalisés ou non. Un rotarien ne saurait tricher et être hypocrite. Ce critère exprime la loyauté nécessaire entre individus et pour les rotariens une dimension supplémentaire: une loyauté amicale, fidèle, égalitaire, choisie et faite de dévouement envers une cause ou autrui.
3. Est-ce susceptible de stimuler la BONNE VOLONTÉ RÉCIPROQUE et de CRÉER DES RELATIONS AMICALES ? Il s’agit de rechercher avant tout l’arrangement par la recherche du consensus (sans démagogie ni faiblesse). Enfin, rechercher de ce qui est bon plutôt que rechercher à tout prix à «savoir qui a raison». Cette question sous-entend le rejet de toute violence.
Le Rotary permet ainsi à des peuples divergents de se réunir : des clubs d’Inde et de Pakistan se concertent sur des programmes communs d’alphabétisation dans les zones frontalières ; des Rotariens israéliens et palestiniens agissent ensemble au profit des enfants. Les Rotariens font leur cette maxime de Confucius: «Mieux vaut allumer une bougie que de maudire les ténèbres».
4. Est-ce BÉNÉFIQUE à tous les intéressés ? Autrement dit, est-ce EQUITABLE et non pas mercantile ou professionnel? Voilà qui crée et entretient la confiance. Cette question suggère de prendre en compte l’autre, d’entrer dans des rapports gagnant/gagnant et de rejeter le favoritisme ou la manipulation d’autrui. Cette notion introduit celles de rectitude et d’harmonie. On peut évoquer ici l'idée d'humanisme
L’application de ces 4 questions conduit à faire les choix les plus appropriés possibles, en toute conscience reposant sur une assise parfaitement éthique…notamment, quand ces choix ont des conséquences sur le destin des autres, ce que le rotarien doit assumer.
Pour conclure, les Rotariens, dans le secret de leur conscience, doivent faire leur : un engagement de comportement loyal et équitable, le respect des droits de l’autre et de la compréhension d’autrui, la recherche du progrès économique et durable, ainsi que le choix d’une gouvernance éthique.
Ils sont résolument optimistes pour le progrès de l’humanité, c’est-à-dire rendre le rêve possible grâce à des gens ordinaires qui accomplissent des choses extraordinaires.